Entrez dans l’époque de la IIIème République avec l’École de Jules Ferry… un univers authentique où le temps semble s’être arrêté en 1900.

Venez découvrir l’école de Jules Ferry : la classe de 1900 avec ses élèves et le maître, le mini réfectoire, le préau et ses jeux, mais aussi le logement de l’institutrice, sans oublier la pièce dortoir qui hébergeait les gamins les soirs d’hiver trop rigoureux. Ne quittez pas les lieux sans avoir fait une page d’écriture à la plume. Cette rétrospective complète de l’ Ecole de la IIIème République est aussi l’histoire d’une époque et d’une région avec leurs us et coutumes.

Dans un authentique bâtiment scolaire des années 1880, venez découvrir l’École de Jules Ferry. Depuis juin 1992, elle revit à Saint Martin des Olmes, comme si l’horloge avait remonté le temps.

Sous le regard de Marianne, le maître est là, debout près du tableau noir. La journée a commencé par l’inévitable leçon de morale, dont la maxime, calligraphiée sur le cahier du jour, reste inscrite au tableau.
Le cancre, coiffé du bonnet d’âne, est au piquet au fond de la classe, près de la caisse à bois et du poële qui ronronne.
Cartes géographiques et planches d’histoire naturelle tapissent les murs. L’armoire bibliothèque, vitrine du savoir, contient l’herbier, la collection d’insectes et de reptiles et le compendium métrique.

Les fusils en bois, et un véritable fusil Gras, attendent l’heure de « l’exercice ». Dans une salle attenante, des travaux d’élèves, des manuels, du mobilier et du matériel pédagogique couvrent un siècle et demi d’histoire de la scolarité. Cette rétrospective de l’école et de la IIIème République illustre aussi l’histoire d’une époque et d’une région avec leurs us et coutumes.

Voici le logement de l’institutrice, avec la cuisine, qui fait office de salle à manger et de bureau, car c’est la seule pièce chauffée. Glissons également un oeil sur la pièce dortoir qui héberge les enfants, les nuits d’hiver trop enneigées pour qu’ils puissent rentrer chez eux.

Le préau, où des générations se sont défoulées, abrite un important rassemblement de jeux et de jouets. En contrebas, longeant le poulailler et le rucher, se situait le jardin de l’instituteur, promu au rang de jardins d’essais, avec son potager et ses parterres de plantes aromatiques et médicinales.

Pour retrouver l’odeur de craie et d’encre violette, une « salle de classe patrimoine » permet d’écrire au tableau noir ou à la plume d’acier, qui depuis 1850 a remplacé la plume d’oie.

A l’ombre du marronnier centenaire, profitons de l’aire de repos aménagée pour se détendre.
Ne vous étonnez pas, vous serez peut être troublé(e) par l’appel de la cloche ou les cris des écoliers en récréation. La « Communale » est là, comme si rien n’avait changé !

Un sentier balisé vous permet de rejoindre le moulin à papier Richard de Bas (environ 3 km)
Ce chemin, un peu raide à un endroit, descend dans la vallée de Lagat à travers la forêt.